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 Fiche djaedkdakdkezdize

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Eileen Hers
Eileen Hers
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MessageSujet: Fiche djaedkdakdkezdize   Fiche djaedkdakdkezdize EmptyDim 24 Mar - 16:18

Fiche DREAM GAME :: 

Avatar :: Fiche djaedkdakdkezdize Vava_p10
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Pseudo | Pandore.
Vrai nom du personnage | Joyce Shawn. 
Âge du personnage | Dix-sept ans ; 12 mai 2033 - Paris - France. 
Classe choisie | Sorcière.
Pays choisi | Märchenheim ; bercer par tes rêves, tu ne distingues l'irréel du réel. Alors, d'après certains, tu est trop crédule. Pourtant, même emplie de chimères et d'illusions factices, les contes te feront toujours autant voyager, t'offrant même un bonheur artificiel. Alors, pourquoi ne pas tenter ce lieu qui t'attire, malgré toi, comme du miel ?


Avatar souhaité | Miku Hatsune { Vocaloid. 

4 qualités du personnage |
►  « D'après le petit Larousse, la timidité est un « manque d'assurance, de hardiesse dans les rapports avec autrui ». Les psychologues l'appellent « l'anxiété sociale non pathologique » mais contrairement à ce que l'on pense; ce n'est ni une maladie, ni un trait de caractère. C'est un sentiment banal que nombre d'entre nous ont déjà éprouvé lors de situations non familières. » Une timidité maladive; c'est ce que bon nombre de personnes remarquent en priorité chez Joyce. Outre la teinte de son cuir chevelu originale, l'adolescente est l'opposée de ce qu'elle aimerait être ; comme les stéréotype de toutes les filles de son âge. Elle les hais pour leur comportement puéril, etc, mais elle les jalouse secrètement aussi. Quand on n'ose rien, quand on est différent, on est rejeté; quelques soient les efforts qu'on fournit, on finit tous par être seul au final... Et surtout chez les filles; elles, elles sont beaucoup plus dures que les hommes; psychologiquement parlant je veux dire. Et ça, la bleue est bien au courante ; elle sait que cette fichue chose fera un jour sa perte et pourtant, à défaut de pouvoir aller à l'encontre de son problème, elle le contourne soigneusement, traînant sa confiance sur les épaules de son autre caractère, qu'elle ne dévoilera quand présence de ses peluches et de son ordinateur, comme un lourd fardeau. Jamais la jeune fille n'osera vous regarder plus de trois minutes dans le blanc des yeux, jamais la teinte rougeâtre encrée sur ses joues ne partira quand vous vous parlerez, jamais elle n'osera vous demander quelque chose, jamais elle ne protestera quand vous prendrez ses affaires sans lui avoir demandé auparavant et, au non jamais, elle ne parlera de relations avec vous. Maladie ? Handicap ? Voyez cela comme vous le voulez mais sachez que la lycéenne ne voudrait faire qu'une chose; faire ce qu'elle ne fait pas ou ce qu'elle n'ose pas dans la vraie vie, et non dans ses rêves. Mais tout ça, c'est généralisé, pas particularisé, car oui : faites-lui une chose qui lui déplaise ? De beaux injures avec des phrases logiquement illogiques franchiront ses lèvres avec tant d'incompréhension que vous aurez même pas le temps de répliquer quoi que ce soit puisque vous n'aurez rien compris à ses bégaiements. -de ce côté, ce n'est donc pas une rebelle à temps partiel- Avoir un contact quelconque avec un supérieur hiérarchique est également déconseillé : timidité, bégaiement et rougeur seront sans aucun doute au rendez-vous... ! Un jour, son ire grondera... Oui, un jour. Pour l'instant, il faudrait qu'elle arrive à lever les yeux de ses converses.

► « Lunatique. Terme généralement utilisé pour désigner un trouble de l'humeur et/ou de la personnalité chez un individu. » Elle, lunatique ? On va dire que son cas se rapporte légèrement à cela mais elle n'est pas ce qu'on appelle réellement une personne lunatique. La nuit ; elle ne change pas de caractère comme au jour. Non, elle, c'est un effet constant et cela dépend uniquement de l'univers où elle se situe. En effet, dans la vie réelle, Joyce n'est que Shawn Joyce : la pauvre fille niaise, réservée et trop timide pour répliquer ou broncher quand on l'injure ou la moleste. Dans l'irréel, elle devient La Pandore : une personne pleine de sarcasmes et qui possède une vraie personnalité. Oh, ce qu'elle envie sa vie là-bas, au pays des songes et des poètes. Dans Dream Game : elle peut vraiment être elle-même, qu'on la considère comme étant une schizophrène ou non.

►  « Attentionnée. Se dit d'une personne persévérante et pleine d'attention. » Aussi étrange que cela puisse être, surtout au vu de ses innombrables défauts, l'adolescente sait se montrer affective aux êtres qu'elle qualifie de mignons ou d'adorables. En effet, si elle n'était pas autant réservée et obstinée, elle aurait été une jeune fille très câline à fréquenter. Enfin, Si on passait en outre le fait qu'elle soit un dictateur légèrement tyrannique dans un autre monde, elle pouvait paraître pour la plus innocente des fillettes. C'est une personne vraiment sensible, aussi. Elle éprouve de la compassion quand il faut et ses larmes ne cessent de tracer leur chemin le long de ses joues quand on lui narre un récit mélodramatique sur la mort d'untel. Elle se trouve faible : mais certains voient cela comme une qualité car être insensible pour elle, ça n'aurait rien donné de logique. 

►  « Mature. On parle de maturité à propos d'une chose, d'un vivant, d'une personne ou d'une réalité sociale qui a atteint, sinon son point de perfection, du moins le stade de développement nécessaire à sa réalisation, à sa manifestation, à son emploi ou à son activité. » Il est difficile de décrire ou de donner la signification exact de la maturité puisque cela dépend entièrement du point de vue qu'adopte celui qui en parle. C'est pour cela, que, concrètement, la tâche devient impossible pour ceux qui veulent décrire la jeune Joyce. Ça reviendrait, en effet, de décrire la femme consacrée à l'idéal ; modèle désespérant et de surcroit source d'illusion. Alors, disons-nous tout simplement qu'elle n'est pas aussi puérile et irréfléchie qu'elle semble être. Pour sûr, elle ne se jèterait pas dans la gueule du loup juste parce que celui-ci l'aurait injuriée de propos vaniteux. Il y a donc une certaine nuance qu'il faut saisir dans sa personnalité : la vie l'a amenée à grandir plus vite que les autres enfants et ainsi, d'endosser hâtivement sa responsabilité.


4 défauts du personnage | 
► « Irréfléchie. Insensible à la valeur de votre conseil. » Ce n'est pas contre vous, loin de là; c'est juste que mademoiselle ne porte aucune réelle attention aux choses ou personnes qui ne l'intéressent pas plus que cela. Certes, chaque individus est sans doute génial ainsi que doté d'une personnalité qu'il fait qu'il est unique mais si vous ne rentriez pas dans les critères de sa jolie tête; direction la porte. Certains disent qu'elle est trop « j'm'en-foutisme »; c'est la vérité. En soit, elle n'importe réellement aucune importance aux conséquences que ses actes ou dires peuvent engendrer. En fait, elle n'a pas du tout la notion du danger, ne lui en voulons pas !

►  « Têtue; qui est excessivement attachée à ses opinions. » La demoiselle est obstinée et ça, ce n'est plus un secret pour personne. Pourtant, cette facette, bon nombre de personnes l'ignorent, soit parce que la jeune femme met en évidence d'autres traits de caractères, soit parce qu'ils n'ont jamais réellement fait un débat avec elle. Lâcher l'affaire ? Jamais ! Même si elle a tort, Joyce voudra à tout prix avoir raison sur tout. Elle ne cessera de mordre quiconque estimera avoir plus raison qu'elle. Ce n'est même pas la peine d'échanger vos opinions avec elle : bonjour l'indifférence. Ce qui l'horripile ? Qu'on l'ignore ; elle préfère quand les choses sont effectuées sans problèmes. Donc, le moindre signe d'indépendance ou de résistance risque, en effet, de la contrarier, surtout quand la demoiselle est persuadée que ses idéaux sont une vérité absolue. Enfin, de toute façon, peu de personne découvre cette Joyce là, puisque c'est Pandore et uniquement Pandore qui se tient en face d'eux. Oh oui, Shawn est bien trop timide pour participer à un débat ; sauf quand elle ne contrôle plus sa curiosité. 

►  « Opportuniste. Attitude consistant à régler sa conduite selon les circonstances du moment, que l'on cherche à toujours utiliser aux mieux de ses intérêts. » Même si la demoiselle est presque invisible, elle n'hésite pas à chercher le moindre petit avantage dans les pires circonstances pour son propre intérêt. Elle tire profit du partie qu'elle pense meilleur pour satisfaire ses besoins personnels et ça, personne n'a su le prouver puisqu'elle reste discrète vis-à-vis de ce qui l'entoure. Mais sinon, elle préfère profiter de ce qui s'offre à elle sans s'occuper des principes moraux. D'ailleurs, les personnes qui la pensent innocente, trop gentille et qui n'ose pas dire 'non' sont ses proies favorites, qu'elle affectionne particulièrement, surtout quand ceux-ci peuvent se faire avoir aussi facilement. Si jamais personne n'a pensé que la tête rose est malicieuse, c'est que le monde est aveugle. Joyce est quelqu'un d'espiègle et de narquois, qui n'hésite pas à se moquer d'autrui en se jouant de leur crédulité quand elle le souhaite. C'est une personne rusée qui est aussi intelligente que fourbe et préfère user de ses talents de comédienne pour sortir d'une impasse plutôt que de se salir les mains aussi bêtement. Elle est parfois malhonnête et le sait très bien; mais qui n'a jamais fait preuve d'ironie dans sa vie ?

►  « Râleuse; personne qui est portée à protester de façon hargneuse. » En effet, c'est connu, les parisiens ne sont que des rageurs et ceci n'echappe pas à Shawn. Elle ne peut s'empêcher de râler sur tous les toits et péter des câbles quand la situation n'est pas à son avantage. Quand elle se met à râler, elle devient même vulgaire, de temps en temps, si la tournure des événements ne lui plaît vraiment pas -ce que les touches de son clavier n'ont pas supporté, amen-. Elle devient une personne même désagréable quand ces moments arrivent. Mais cela reste rare puisqu'elle préfère, plus ou moins, faire d'inoubliables moues en gonflant ses pommettes. Ainsi, c'est drôle de la voir énervée, quelque fois. Rares sont ceux qui ont réussi à l'entrevoir comme ça et même si cela aurait été le cas, l'image de la frêle Joyce qui se tient aussitôt sous leurs yeux leur fait oublier la scène qu'ils ont cru distinguer. C'est pour dire que même si elle n'est pas l'innocente que l'on croit, la demoiselle tient, comme à la prunelle de ses yeux, son côté désagréable qu'elle veut garder dans l'oubli, où seules ses peluches inanimés seront à jamais ses seuls témoins. 


3 choses que le personnage aime |
Les personnes vaniteuses : Ah, attirée par le mal, sans doute. Après tout, si on déteste son identité, il est normal d'idolâtrer son opposé. Aussi étonnant que cela puisse être, elle a toujours aimé les personnes égocentriques, narcissiques et mauvaises langues et ce, même s'ils l'intimident toujours autant. Bizarre, je conçois. 

L'univers virtuel : Si la demoiselle déteste sa vie, ce n'est sans doute pas les mêmes sentiments qui l'habitent en ce qui concerne le monde du jeu. En effet, Joyce voue une vraie passion, presque une obsession, pour les jeux vidéos. Du premier Pokémon au dernier : c'est une vraie Geek qui connaît toutes les ficelles et solutions de divers jeux, ayant au moins recommencé ces derniers une vingtaine de fois. Elle n'hésite pas à tracker, encore et encore, pour que le plaisir soit meilleur. D'ailleurs, son ordinateur n'a presque plus de places pour stoker d'autres documents, celui-ci étant rempli de multiples MMORPG qu'elle ressort pour se souvenir du bon temps, à essayer de faire monter sa guilde dans le TOP 10. Ici, elle se sent comme libre et aucun sujet ne devient tabou pour elle. En effet : il est tellement mieux d'écrire dernière son écran ! On aura l'impression que la jeune fille n'est sans doute pas timide, en lisant ses textes ou en parlant au micro avec. Enfin, ce n'est qu'un pressentiment. Joyce est Joyce, ne l'oublions pas -pure logique. 

L'inconnu : Certains n'aiment pas les surprises car ils redoutent de faire face à une mauvaise réalité mais Joyce, que la surprise soit bonne ou pas, tant que cela ne la concerne pas directement dans un futur proche, elle idolâtrera toujours autant les objets de sa stupeur. Elle n'est pas masochiste, loin de là, juste un choya irréfléchie. 


3 choses que le personnage n'aime pas | 
Sa timidité : C'est connu, être timide, ce n'est pas pratique, mais quand cela devient un handicap, c'est tout simplement invivable. On a beau la trouver adorable ou chiante quand elle rougit, Joyce se déteste à cause de sa personnalité. Elle éprouve une aversion pour les filles comme elle ; et sa propre personne n'allait pas faire exception. Ce trait de caractère est même devenu le coupable de ses années de souffrances. En soit, la demoiselle se dégoûte. Elle ne ressent qu'une profonde répulsion envers elle-même. 

Perdre : C'est bien évident. Personne n'aime perdre et Pandore n'y échappe pas. Elle se déclare même comme étant l'élite, la meilleure d'un groupe d'individus. C'est de là la seule chose où elle possède réellement de l'orgueil, la victoire. 

Être seule : C'est bête d'avoir la phobie de la solitude, surtout quand on a un niveau social restreint et qu'on ne fait rien pour que ça change. Enfin, peut-être bien que la fillette avait un idéal de vie qui la conduirait dans ses songes, en quête d'ivresse et de gloire, grimpant au sommet de la popularité ou goûtant à la douce frénésie du succès, qui sait ? Enfin bon, pour l'instant, ses fantasmes ne restent qu'irréels... Et c'est bien pour ça qu'elle demeure terrifiée en s'imaginant seule. Cauchemar devenu réalité. 



Histoire/Biographie | 
Désaccord Réel ; Accord Virtuel.


▬ IRL ▬


.: 12 mai 2033 :. 
● (01:15:23) Pandore a écrit:
Je suis née dans la boue, lavée par la pluie et choyée par le vent. Mon père est un musicien, un poète des rues, souffleur d’âme et cracheur d'étoiles. Plus tard, je serais comme lui, je ferais danser les gens ; je vendrai du rêve pour quelques pièces dans la rue.
Tu as toujours aimé faire des proses poétiques. Depuis quand ? Qu'importe. D'au si loin que tu t'en souviennes, ton père était aussi un de ces poètes maudits. C'était une de ces commères au service de l'éducation, c'était un professeur de lettres, c'était également ton idole. Tu l'aimais, peut-être plus que ta mère. Tu jalousais ton frère qui, parfois, avait toute son attention. Tu détestais même être isolée d'eux et ce, même si tes centres d'intérêts différés des leurs. On dit parfois que le premier amour est celui que porte sa fille envers son père et là, je te dirais que c'est effectivement le cas. Il te confortait d'une béatitude sans égale. Il était la matrice de ta famille, celui qui vous rapprochait tous. À cette époque, ta mère n'était pas alcoolique. Vous étiez entourés. Tu ne connaissais pas les jeux vidéos, préférant encore te dorer sous les rayons d'un soleil. Et le plus important, c'était que ton père était encore là. Toute ta famille, d'ailleurs, était là. Malheureusement, ça n'avait pas duré. En effet, alors que ton père t'avait promis de te ramener à la sortie des classes, il pleuvait. Il t'avait dit qu'il ne pouvait pas aller te voir, envoyant ta mère à sa place. Cependant, tu n'avais pas entendu toute cette histoire du même point de vue. Tu avais insisté pour qu'il vienne. Lui et seulement lui. Alors, sans doute pour ne pas te décevoir, il avait fait demi-tour. Cette soirée-là, le ciel avait sa couleur d'encre, constellé d'étoiles. Les pneus ont crissé, sous la pluie. Un Klaxon a déchiré la toile ténébreuse et silencieuse des lieux. Les cris ont fusé. L'alarme incessant des ambulanciers s'est propagée à travers l'écho de la nuit, recouvrant les cris de détresses d'autres. Les excuses par milliers se sont confondues, comme les comètes qui scintillaient cette nuit-là, mais les pleures des clowns tristes ont pris le dessus. De son hublot, cette petite fille que tu étais avait compris que jamais plus elle ne reverrait son père. Consciente de ton rôle de fautive, tu te considérais comme étant l'assassin de ton père. Tu avais compris que tu ne le reverras plus jamais sortir de votre voiture en te donnant ton goûter. À la simple pensée de cette brusque réalité, tu t'étais enfermée. Et c'est là qu'avait débuté ton enfer.

.: 12 septembre :. 
● (17:51:33) Pandore a écrit:
Je veux me pendre. Passez moi une corde, j'ai déjà le tabouret.
C'était court, mais explicatif sur ton état actuel. Imparfaite des pieds à la tête, tu renifles bruyamment avant de t'enfermer dans ta chambre, éteignant pourtant ton PC. Tu regardes tes cheveux. Tes yeux de nouveau larmoyants. Aujourd'hui n'avait pas été ta plus belle journée, aussi. Les enfants ne cessaient pas de te molester, s'en prenant à tes affaires, à ta fierté, à ton honneur... Et à toi. Pourtant, jamais tu n'aurais imaginé qu'ils s'occuperaient de ton cuir chevelu. Tes beaux cheveux soyeux, ne l'étaient déjà plus. Tu te fixes une dernière fois et illuminée par une soudaine folie, tu pars de chez toi, prenant soin que ton frère ne remarque rien, avant de te vêtir de ton argent de poche. Une heure plus tard, te voilà changée. Tes longs cheveux de blés qui virevoltaient, détachés, au grès du vent, furent remplacés par des mèches bleus, attachées en deux couettes hautes. Censée représenter le rêve, cette nouvelle couleur te donnait un peu d'ardeur.

.: 18 octobre :.
● (22:01:34) Pandore a écrit:
Je suis tellement fatiguée du monde! Toujours ; c'est toujours de ma faute. Joyce, t'as fait ci, t'as fait ça. Joyce, je vais me venger, je vais rire de toi, moi aussi. Joyce, t'aurais dû fermer Prout ! . Joyce, tu devrais te suicider. Joyce, t'es con. Joyce, ferme Prout ! . Joyce, pars. Joyce, tu n’as pas d'rapport. Joyce, on rit de toi. Joyce, tu sers à rien. Joyce, je t'aime. Joyce, je te hais. Joyce, je ne te parle plus. Joyce, je veux un câlin. Joyce, lâches-moi. MAIS SHIT. Il y a écrit comble vide sur mon front ? Au pire, Joyce, elle en a marre. Joyce va tout laisser tomber. Parce qu'elle n'a plus personne, Joyce n'a plus rien qui la retient de cette vie qu'elle déteste tant. Joyce, elle ne veut plus être Joyce.
Seule, dans ta chambre, face à ton propre reflet, tu te regardes. Une grimace se peint alors sur ton visage. Tes joues sont endolories et rougies, prouvant une unième fois le passage si douloureux de tes larmes. Ta vue se bouille, ton allure devient disloquée et même ton univers devient flou. Tu recommences à sangloter, là, en position fœtale où seule la solitude t'oppresse. Des cris de rages déchirent le silence des lieux. Tu sers tes poings, tire sur tes cheveux, essayant en vain de te blesser. La seule chose que tu méprises le plus au monde, ce n'est pas celui-ci, mais toi. Tu te détestes. Oh si seulement tu n'avais pas existé, tu n'aurais sans doute pas été un lourd fardeau pour ton entourage. Et ce n'est sans doute pas de l'ironie : tu hais vraiment la Joyce que tu es. Ton caractère, ta façon de vivre : tout ça t'agace. Tu t'horripiles... Existe-t-il une autre haine pour soi-même plus immense que la tienne ?
● (23:34:51) Pandore a écrit:
MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS.

.: 05 Janvier :. 
Nouvelle année, nouvelle ère. 
Ce qui ne dit pas nouvelle vie. En effet, ta mère est toujours alcoolique mais pour toi, elle fait de son mieux. Pourtant, ce n'est pas assez. Tes seize années atteintes, l'assistance sociale te suggère l'émancipation. Demain, à treize heure, tu devras signer pour conclure le contrat. Tu seras libre mais terriblement seule contre la cruelle vie qui s'offre à toi. Tu souris faiblement, avant d'enfuir tes écouteurs dans tes oreilles, te rendant sourde par la folle musique qui s'échappe de tes oreillettes. Même pas encore majeure, te voilà déjà sans parents. Une larme déborde de tes yeux mais elle n'eut pas le temps de finir sa voie, qu'elle fut aussitôt balayée par ta main. Reniflant, tu tapes sur les touches de ton clavier avant que tes mots ne se retranscrivent sur l'écran aux lumières cyan, noir sur blanc. Tu ouvres ta box personnelle, avant de t'envoyer à toi-même un message. Cette messagerie est devenue ton journal intime, ta meilleur amie et la plus muette des confidentes. 
● (16:02:10) Pandore a écrit:
Hier soir, on a amené maman au centre de désintoxication. Alex se montre fort mais je sais qu'il est anéantis par cette décision. À la petite fillette que je suis, ils m'ont dit de ne pas m'inquiéter, qu'elle reviendrait vite et que pour le moment, je devais essayer de me débrouiller avec le reste de ma famille ou les amis de ma mère et que de toute façon, j'avais encore mon frère... Mais quels amis, quelle famille ? Ma mère les a tous perdu quand elle a commencé à boire en sortant tard le soir, surtout depuis que papa est mort. Entre nous trois, c'est sans doute elle qui a le plus souffert de sa disparition et qui en paye le prix aujourd'hui. Moi ? Qu'importe. Mon bonheur ne vaut même pas le chagrin de ma mère. Le juge veut m'émanciper, maman a signé et moi... Je serai une citoyenne qui devra payer des impôts, comme tous. Alex est triste, il veut bien m'héberger chez lui et ce, même s'il n'aura pas le temps de s'occuper de moi, mais je ne veux pas gâcher sa vie. Il a une petite amie et fait de son mieux pour réussir ses études. Je n'ai pas le droit de l'handicaper, de l'empêcher de suivre son parcours vers la réussite. Oui, je me débrouillerai, comme maman l'a toujours fait. Je suis une grande fille, désormais, hein, papa ?

.: Le lendemain, heure locale : 13:24 :. 
Hésitation. Tes doigts tremblent. Troublée, les mains moites et la respiration déjà courte, tu fixes obstinément la feuille encore vierge de ta signature. Tergiversant, tu essayes de retarder l'échéance. Tu finasses, posant toute sorte de questions inutiles auquel tu t'en tracasses comme de l'an 40. Cependant, tu sais que faire marche arrière devient impossible. Alors, la tête haute et le regard infaillible, tu achèves d'un geste fluide le pacte de ton effroyable liberté.

Et si finalement, cette liberté avait un prix ?

.: 26 février :. 
Dream Game... Qu'était-ce ? Un jeu internationalement reconnu mais ne s'offrant qu'à un très mince public. Le MMORPG qui révolutionnerait le monde de l'information, paraît-il. Pourquoi ? Le secret reste entier, mais le créateur affirme que l'expérience sera sans aucun doute le plus unique de tous. Instinct de Geek ou tout simplement curiosité dévorante : ce jeu, tu le veux. Lubie irréfléchie, réponse d'une intense réflexion, qu'importe ; tu fais tout pour l'avoir. Sans te donner la peine de fignoler plus que cela, tu réserves Dream Game en les autorisant à t'injecter cette puce. Une parmi tant d'autres. Une seule parmi 700. Tu étais comme une élue et riais de cela. Tu as hâte de t'évader de ce monde, tellement hâte d'être réellement libre ! Tellement capricieuse que tu vas sur des forums, survoles les avis d'autres internautes et conclus une chose : l'impatience qui gronde au-dessus de toute l'Europe se fait présente. Tellement hâte que tu en oublies même le plus important : ta vraie vie. 

.: 03 Juin :. 
Quelques mois après l'annonce de sa sortie, l'événement des médias et du net, Dream Game est enfin arrivée à destination. Le jeu, encore dans son paquet, est sur ton bureau mais tu n'as plus le temps pour ça. Tu n'as plus le temps pour toi, pour tes anciens caprices devenus brises. Les mauvaises nouvelles s'enchainent. Fortune n'est pas de ton côté. Tes sanglots se font incessants. Tu aimerais que tout cesse. Tu aimerais disparaître, une bonne fois pour toute. Pourquoi ? Hier, le médecin t'a appelée. Tu as ris doucement, te demandant qu'est-ce qu'il pouvait bien vouloir à une fille en parfaite santé avec un cercle d'amis limité. Il a répondu à ta question silencieuse, t'enlevant les mots de la bouche. Tu as retenu un hoquet de stupeur, avant que ton esprit ne prenne conscience des faits. Là, tu t'est mise à pleurer, tout doucement, te rappelant qu'il y avait une personne à l'autre bout du fil. Reniflant, quémandant, tu voulais en savoir plus sur ce qui était arrivé à ton frère. Les symptômes qui ont apparemment été relevés ont induit les médecins sur la  maladie du Berger ; maladie ne touchant qu'une minorité d'individu ayant plus de l'âge majeur avec 99% de chance que ce soit la gente masculine... Et comme par hasard, il a fallu que ça soit lui. L'homme de ta famille, ton seul et unique frère. Sans un mot de plus, tu as raccroché, coupant le monologue du docteur qui se voulait rassurant mais qui n'avait plus aucun impact sur toi : tu n'avais plus une once d'espoir. Ton frère était condamné. L'incompatibilité de ses poumons ne pouvaient se guérir puisque c'est lui-même qui a développé l'immunité contre cet organe vital. Il allait mourir à petit feu, souffrant encore et encore, avant d'expirer son dernier souffle... Son propre corps allait le tuer. C'était un suicide indirect, une charmante et épouvantable fatalité. 

.: 16 Août :. 
● (23:01:34) Pandore a écrit:
Aujourd'hui, les tests ont relevé une dose de sel trop importante dans son sang... Il ne survivra pas cette nuit. Et quand j'y pense, ça me fait mal.
La douleur exposée, les paroles meurtrières écrites, les hurlements incessants entendus. Le déchirement d'un cœur ravagé est entendu au bout des mers. Les mots trop prononcés avec amour, trop dit avec espoir. Les signales envoyés se verront effacer d'au travers du ciel. Les pétales ne seront que fanées. Les larmes ravageront en perlant d'avantage. Ces dures adieux déclarés. Le cœur qui ne bat plus. Les espoirs tués. Les lèvres tremblantes. Les yeux clos. Le choix le plus dur qui semble le meilleur. Les membres qui refusent de bouger. L'écho d'un cri se répandant et revenant dans l'air si vide. La chaleur disparue. Le noir suspendant le temps. La mort sur le bout des doigts. Tout est terminé sans même avoir commencé...

.: 17 Août :. 
● (15:12:44) Pandore a écrit:
J’aimerais être pardonnée de mes fautes, elles sont si nombreuses… Je suis une petite fille aux grands rêves d’enfants, la naïveté même. Cette même petite gosse à la douce fragilité, mais au cœur de pierre… Ce n'est pas que j'en avais marre de t'entendre parler, Alex. C'est que je n'en pouvais plus de t'entendre me crier dessus... Ta voix m'était envoûtante, jusqu'à en être étouffante. Tes bras m'étaient protecteurs, quelque peu angoissants. Tes larmes étaient fatales, surprenante même. Ta joie semblait éphémère, presque irréelle, mais quand elle était présente, j'étais la fille la plus heureure. Ta tristesse était mortelle, elle creusait ma tombe à petit pas. Après, je suis fautive, je suis le mal. Celui que tu créais, ce mal-là, celui que tu faisais, il était probablement signe de perfection à tes yeux. Et si j'en étais décédée par la suite, la satisfaction se serait lue dans le regard des autres, ne souhaitant que ma dérive... Je ne suis pas la Déesse qui semble briller dans tes yeux; ni la petite sœur tant voulue. Alors voilà pourquoi, pourquoi je ne veux pas que tu meurs. Laisses-moi ta place. Je t'en supplie.
Trop tard. Sa vie qui file, sa raison qui défile et ton désespoir qui surcroît. Un cœur déchiré par tant d'espoir équivalent à la perte de sentiments. Un cri ébranle tout à coup ton monde. Le tien. Il semble éclater la bulle apaisante que tu t'étais faite, détruisant ton univers. Ton timbre gronde, puis, ta voix se brise et bientôt, tu te recroquevilles, semblant te rendre compte de ta nouvelle solitude. Oui, c'était bien trop tard, un dommage, un échec. Tu regardes ton frère ou plutôt... Son cadavre. Pourtant, même mort, il semblait... Magnifique. Son visage était serein, comme si on lui enlevait un énorme poids qui faisait la raison de sa perte. Ses pommettes étaient mises en valeur par son sourire; le dernier qu'il fit à l'attention de ta sœur, toi. Ses joues étaient teintées d'un rouge vermillon, semblant doux. Sa peau, laiteuse, était pâle mais cela la rendait encore plus belle à ses yeux; contrastant merveilleusement bien avec ses cheveux d'un noir de jais. Sa franche était éparpillée sur son front, dégageant ainsi son visage pour mettre en valeur son teint blafard ainsi que ses cils. Tu continues de le regarder, sans dire un mot. Tu dégustes le silence qu'il se fait pendant que de nouvelles larmes brouillent ta vue. Il n'y a même pas votre mère et l'absence du père se fait sentir, maintenant plus que jamais. Tu aurait aimé que ton frère meurt entouré et aimé, comme il l'avait toujours été. Seulement, il n'y avait que toi. Une pauvre fille qui pleure face à la cruelle solitude qui ronge les lieux. Tu t'approches de lui et caresses la joue de ta moitié, une larme perlant sur tes joues d'enfant. Tu l'admires, comme un artiste contemplerait son oeuvre, les yeux brillant de fierté. Bientôt, ton regard se porte sur le bouquet, fané de quelques jours. Le silence. Le néant. On n'entendait même plus le Bip incessant de la machine. Non. Ici, tout est fade, terne. Cette pièce pue la mort. Alors, comme si le temps fut arrêté et qu'il reprenait son cour, le docteur entre, imités par les infirmières qui pénétrèrent à leur tour. Tu baisses les yeux; ne pouvant supporter leur regard emprunt de pitié. Tu haïssais la pitié encore plus que ta misérable existence, mais n'osais rien dire. Un dernier regard, gorgé d'amour, de regret, de tristesse, de culpabilité : tous passèrent, comme un dernier salut. Un adieu. Celui d'une nouvelle route obligatoire. Tu embrasses la joue, froide, de ton grand frère, les larmes perlant sur tes joues rougies, celles-ci frappant avec hardiesse le sol. Un sourire fier trône au coin de tes lèvres, masquant ta tristesse, avant de lui murmurer, comme si vous allez vous revoir, bientôt. « À plus tard, Alex'. » 

Descellement du coeur, difficile. Éclat retentissant. Boursouflement de l'esprit. Ce fut un au revoir comme un autre. Tu avais 16 ans et lui, il était mort. Mais ce fil qui vous sépare; il n'est rien. Tu allais venir... Tu l'avais promis. Oui, tu avais juré que tu resterais toujours à ses côtés. Quelconque soit la chose qui vous séparait. Les paupières lourdes de promesses et l'esprit embrumé ; une fois rentrée chez toi, tu n'opposes aucune résistance à Morphée et, plongeant dans ses bras, tu ne prends pas la peine de te dévêtir.

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▬ IG ▬


● (13:27:55) Pandore a écrit:
Étrange. Ce jeu est bizarre ; comment fait-il pour autant me fasciner ? Je touche, sens et entends, comme dans le monde réel. Même les PNJ ont vraisemblablement l'air authentique. Je n'ai testé le jeu que pendant une petite heure et pourtant, cette nouvelle liberté qui m'est donnée ne me lasse toujours pas. Peut-être que ce jeu est la solution à to
Ton doigt reste en suspension dans le vide, n'achevant pas ton mot. D'ailleurs, cette phrase ne sera jamais finie. Tu effaces tes dernières lettres, puis les récris, avant de nouveau les effacer. Cependant, cette fois-ci, tu fermes ton écran, restant interdite pendant que tes yeux scrutent tes mains, comme s'ils ne t'appartenaient pas. Ta mâchoire se sert, laissant aisément deviner ta colère. Tu regardes alors ta souris, avant de la balancer contre la paroi ouest de ta chambre dans un geste tremblant et rageur. Moment de faiblesse, voilà la seule attitude qui pourrait aussi bien te décrire. Tu pleures, encore une fois. Si faible, si chétive, tu te faisais vraiment de la peine. Pitoyable serait même le terme exact pour te décrire. Si dure envers toi-même ; tu ne tolères aucun signe d'indépendance ou de soulagement : ce jeu qui ne se matérialise qu'à travers tes songes les plus intimes, n'est sans doute pas la solution à tout tes tracas dans la vraie vie. Pourtant, une partie de toi ne cesse de croire en cela. Et puis, l'espoir fait vivre, n'est-ce-pas ?

● (02:45:00) Pandore a écrit:
Depuis que je suis arrivée, plusieurs personnes s'interrogent sur l'origine de mon pseudo. 'Pourquoi l'avoir choisi, qu'est-ce qu'il signifie pour moi ?' Pandore est juste le trésor de mes extravagantes recherches pour découvrir la vraie Joyce Shawn. J'ai trouvé ma clé, qui est ce jeu et avide, je désire la boite, mon butin, mon trésor, mon idéal ; en soit, mon utopie. Et je ferais tout pour posséder cette boite pour jouir de ses richesses. La boite de Pandore ; en connaissez-vous les mythes contés dessus ?
 

● (00:08:23) Pandore a écrit:
Je ne veux plus me réveiller. Je veux rester plongée. Encore et encore. La réalité est si angoissante, je ne veux plus être accablée de responsabilités. J'en ai marre. Tellement marre de la Joyce qui est sans cesse faible, là-bas. Ici, on est tous gentils avec moi, on m'acclame dès que je me connecte et on me craint aussi bien qu'on m'idolâtre. Ici, c'est Pandore et uniquement Pandore qu'ils voient ; une habituée du JVJ, une petite grande âme. Et c'est pour ça qu'ils ne doivent surtout pas connaître Joyce, qu'ils doivent ignorer son passé. Et je ferais tout pour préserver mon identité.
 

● (19:55:02) Pandore a écrit:
Des examens, des centaines d'examens, il n'y a que ça. Je viens de prendre conscience d'une chose : je ne veux plus partir de ce jeu. Il n'y a qu'ici que je me sens réellement comme chez moi. Alors, je souhaite que plus personne ne puisse partir d'ici. Égoïsme ? Certes. Mon désir que l'on soit tous prisonniers hante mes pensées depuis plusieurs semaines. Ne jamais se réveiller d'un profond sommeil sans aucun issus... Serait-ce là la solution ? Le coma ou tout simplement la mort, seraient-ils tous les deux l'Eden d'un autre monde idéalisé par tous ? [...] Je suis un monstre ; je me fais si honte...
 

● (05:00:04) Pandore a écrit:
Une vive douleur m’attaquait les tempes, je n’osais ouvrir les yeux, de peur de devoir faire face à la réalité. Mes paupières s'entrouvrirent, lentement et, brusquement, mes yeux se font agressés par la clarté qui emplit déjà la pièce. J'en reste paralysée. Cette chambre, dans laquelle je réside, me semble tout à coup étouffante, presque suffocante, comme si elle m'oppressait ; la lumière non artificielle ne me conforte pas non plus. Mes yeux se sont habitués à celle que produisent les pixels du monde virtuel. [...] 

Hors du monde, hors du temps, le silence se fait. 
Je ferme les yeux, cachant mes prunelles de cette pureté bien trop étincelante pour moi. Moi qui ai sombré dans l'abysse. Je fixe le sol, écoutant l'incessant tic-tac de l'horloge. Un soupire s'expire de ma bouche. Encore une journée. Une routine fatale, presque infernal. Une bulle mortelle, qui risquait d'éclater, défaillant mon nouveau monde. Ce nouveau monde, c'était Pandore. Mais elle, elle n'existe plus, ici. Alors, une fois de plus, Joyce endosse toute la dureté de la vie d'adultère. Encore une fois, elle revêtit son sourire. Et encore une fois, elle attend impatiemment que Morphée vienne la kidnapper, pour de nouveau recommencer la même journée.


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Eileen Hers
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[b]Vrai nom du personnage |[/b] Joyce Shawn. 
[b]Âge du personnage |[/b] Dix-sept ans ; 12 mai 2033 - Paris - France. 
[b]Classe choisie |[/b] Sorcière.
[b]Pays choisi |[/b]    Märchenheim ; bercer par tes rêves, tu ne distingues l'irréel du réel. Alors, d'après certains, tu est trop crédule. Pourtant, même emplie de chimères et d'illusions factices, les contes te feront toujours autant voyager, t'offrant même un bonheur artificiel. Alors, pourquoi ne pas tenter ce lieu qui t'attire, malgré toi, comme du miel ?


[b]Avatar souhaité |[/b] Miku Hatsune { Vocaloid. 

[b]4 qualités du personnage |[/b]
►  « [b]D'après le petit Larousse, la timidité est un « [i]manque d'assurance, de hardiesse dans les rapports avec autrui[/i] ». Les psychologues l'appellent « [i]l'anxiété sociale non pathologique[/i] » mais contrairement à ce que l'on pense; ce n'est ni une maladie, ni un trait de caractère. C'est un sentiment banal que nombre d'entre nous ont déjà éprouvé lors de situations non familières.[/b] » Une timidité maladive; c'est ce que bon nombre de personnes remarquent en priorité chez Joyce. Outre la teinte de son cuir chevelu originale, l'adolescente est l'opposée de ce qu'elle aimerait être ; comme les stéréotype de toutes les filles de son âge. Elle les hais pour leur comportement puéril, etc, mais elle les jalouse secrètement aussi. Quand on n'ose rien, quand on est différent, on est rejeté; quelques soient les efforts qu'on fournit, on finit tous par être seul au final... Et surtout chez les filles; elles, elles sont beaucoup plus dures que les hommes; psychologiquement parlant je veux dire. Et ça, la bleue est bien au courante ; elle sait que cette fichue chose fera un jour sa perte et pourtant, à défaut de pouvoir aller à l'encontre de son problème, elle le contourne soigneusement, traînant sa confiance sur les épaules de son autre caractère, qu'elle ne dévoilera quand présence de ses peluches et de son ordinateur, comme un lourd fardeau. Jamais la jeune fille n'osera vous regarder plus de trois minutes dans le blanc des yeux, jamais la teinte rougeâtre encrée sur ses joues ne partira quand vous vous parlerez, jamais elle n'osera vous demander quelque chose, jamais elle ne protestera quand vous prendrez ses affaires sans lui avoir demandé auparavant et, au non jamais, elle ne parlera de relations avec vous. Maladie ? Handicap ? Voyez cela comme vous le voulez mais sachez que la lycéenne ne voudrait faire qu'une chose; faire ce qu'elle ne fait pas ou ce qu'elle n'ose pas dans la [b]vraie vie[/b], et non dans ses rêves. Mais tout ça, c'est généralisé, pas particularisé, car oui : faites-lui une chose qui lui déplaise ? De beaux injures avec des phrases logiquement illogiques franchiront ses lèvres avec tant d'incompréhension que vous aurez même pas le temps de répliquer quoi que ce soit puisque vous n'aurez rien compris à ses bégaiements. -de ce côté, ce n'est donc pas une rebelle à temps partiel- Avoir un contact quelconque avec un supérieur hiérarchique est également déconseillé : timidité, bégaiement et rougeur seront sans aucun doute au rendez-vous... ! Un jour, son ire grondera... Oui, un jour. Pour l'instant, il faudrait qu'elle arrive à lever les yeux de ses converses.

► « [b]Lunatique. Terme généralement utilisé pour désigner un trouble de l'humeur et/ou de la personnalité chez un individu.[/b] » Elle, lunatique ? On va dire que son cas se rapporte légèrement à cela mais elle n'est pas ce qu'on appelle réellement une personne lunatique. La nuit ; elle ne change pas de caractère comme au jour. Non, elle, c'est un effet constant et cela dépend uniquement de l'univers où elle se situe. En effet, dans la vie réelle, Joyce n'est que Shawn Joyce : la pauvre fille niaise, réservée et trop timide pour répliquer ou broncher quand on l'injure ou la moleste. Dans l'irréel, elle devient La Pandore : une personne pleine de sarcasmes et qui possède une vraie personnalité. Oh, ce qu'elle envie sa vie là-bas, au pays des songes et des poètes. Dans Dream Game : elle peut vraiment être elle-même, qu'on la considère comme étant une schizophrène ou non.

►  « [b]Attentionnée. Se dit d'une personne persévérante et pleine d'attention. [/b] » Aussi étrange que cela puisse être, surtout au vu de ses innombrables défauts, l'adolescente sait se montrer affective aux êtres qu'elle qualifie de mignons ou d'adorables. En effet, si elle n'était pas autant réservée et obstinée, elle aurait été une jeune fille très câline à fréquenter. Enfin, Si on passait en outre le fait qu'elle soit un dictateur légèrement tyrannique dans un autre monde, elle pouvait paraître pour la plus innocente des fillettes. C'est une personne vraiment sensible, aussi. Elle éprouve de la compassion quand il faut et ses larmes ne cessent de tracer leur chemin le long de ses joues quand on lui narre un récit mélodramatique sur la mort d'untel. Elle se trouve faible : mais certains voient cela comme une qualité car être insensible pour elle, ça n'aurait rien donné de logique. 

►  « [b]Mature. On parle de maturité à propos d'une chose, d'un vivant, d'une personne ou d'une réalité sociale qui a atteint, sinon son point de perfection, du moins le stade de développement nécessaire à sa réalisation, à sa manifestation, à son emploi ou à son activité.[/b] » Il est difficile de décrire ou de donner la signification exact de la maturité puisque cela dépend entièrement du point de vue qu'adopte celui qui en parle. C'est pour cela, que, concrètement, la tâche devient impossible pour ceux qui veulent décrire la jeune Joyce. Ça reviendrait, en effet, de décrire la femme consacrée à l'idéal ; modèle désespérant et de surcroit source d'illusion. Alors, disons-nous tout simplement qu'elle n'est pas aussi puérile et irréfléchie qu'elle semble être. Pour sûr, elle ne se jèterait pas dans la gueule du loup juste parce que celui-ci l'aurait injuriée de propos vaniteux. Il y a donc une certaine nuance qu'il faut saisir dans sa personnalité : la vie l'a amenée à grandir plus vite que les autres enfants et ainsi, d'endosser hâtivement sa responsabilité.


[b]4 défauts du personnage |[/b] 
► « [b]Irréfléchie. Insensible à la valeur de votre conseil.[/b] » Ce n'est pas contre vous, loin de là; c'est juste que mademoiselle ne porte aucune réelle attention aux choses ou personnes qui ne l'intéressent pas plus que cela. Certes, chaque individus est sans doute génial ainsi que doté d'une personnalité qu'il fait qu'il est unique mais si vous ne rentriez pas dans les critères de sa jolie tête; direction la porte. Certains disent qu'elle est trop « j'm'en-foutisme »; c'est la vérité. En soit, elle n'importe réellement aucune importance aux conséquences que ses actes ou dires peuvent engendrer. En fait, elle n'a pas du tout la notion du danger, ne lui en voulons pas !

►  « [b]Têtue; qui est excessivement attachée à ses opinions.[/b] » La demoiselle est obstinée et ça, ce n'est plus un secret pour personne. Pourtant, cette facette, bon nombre de personnes l'ignorent, soit parce que la jeune femme met en évidence d'autres traits de caractères, soit parce qu'ils n'ont jamais réellement fait un débat avec elle. Lâcher l'affaire ? Jamais ! Même si elle a tort, Joyce voudra à tout prix avoir raison sur tout. Elle ne cessera de mordre quiconque estimera avoir plus raison qu'elle. Ce n'est même pas la peine d'échanger vos opinions avec elle : bonjour l'indifférence. Ce qui l'horripile ? Qu'on l'ignore ; elle préfère quand les choses sont effectuées sans problèmes. Donc, le moindre signe d'indépendance ou de résistance risque, en effet, de la contrarier, surtout quand la demoiselle est persuadée que ses idéaux sont une vérité absolue. Enfin, de toute façon, peu de personne découvre cette Joyce là, puisque c'est Pandore et uniquement Pandore qui se tient en face d'eux. Oh oui, Shawn est bien trop timide pour participer à un débat ; sauf quand elle ne contrôle plus sa curiosité. 

►  « [b]Opportuniste. Attitude consistant à régler sa conduite selon les circonstances du moment, que l'on cherche à toujours utiliser aux mieux de ses intérêts.[/b] » Même si la demoiselle est presque invisible, elle n'hésite pas à chercher le moindre petit avantage dans les pires circonstances pour son propre intérêt. Elle tire profit du partie qu'elle pense meilleur pour satisfaire ses besoins personnels et ça, personne n'a su le prouver puisqu'elle reste discrète vis-à-vis de ce qui l'entoure. Mais sinon, elle préfère profiter de ce qui s'offre à elle sans s'occuper des principes moraux. D'ailleurs, les personnes qui la pensent innocente, trop gentille et qui n'ose pas dire 'non' sont ses proies favorites, qu'elle affectionne particulièrement, surtout quand ceux-ci peuvent se faire avoir aussi facilement. Si jamais personne n'a pensé que la tête rose est malicieuse, c'est que le monde est aveugle. Joyce est quelqu'un d'espiègle et de narquois, qui n'hésite pas à se moquer d'autrui en se jouant de leur crédulité quand elle le souhaite. C'est une personne rusée qui est aussi intelligente que fourbe et préfère user de ses talents de comédienne pour sortir d'une impasse plutôt que de se salir les mains aussi bêtement. Elle est parfois malhonnête et le sait très bien; mais qui n'a jamais fait preuve d'ironie dans sa vie ?

►  « [b]Râleuse; personne qui est portée à protester de façon hargneuse.[/b] » En effet, c'est connu, les parisiens ne sont que des rageurs et ceci n'echappe pas à Shawn. Elle ne peut s'empêcher de râler sur tous les toits et péter des câbles quand la situation n'est pas à son avantage. Quand elle se met à râler, elle devient même vulgaire, de temps en temps, si la tournure des événements ne lui plaît vraiment pas -ce que les touches de son clavier n'ont pas supporté, amen-. Elle devient une personne même désagréable quand ces moments arrivent. Mais cela reste rare puisqu'elle préfère, plus ou moins, faire d'inoubliables moues en gonflant ses pommettes. Ainsi, c'est drôle de la voir énervée, quelque fois. Rares sont ceux qui ont réussi à l'entrevoir comme ça et même si cela aurait été le cas, l'image de la frêle Joyce qui se tient aussitôt sous leurs yeux leur fait oublier la scène qu'ils ont cru distinguer. C'est pour dire que même si elle n'est pas l'innocente que l'on croit, la demoiselle tient, comme à la prunelle de ses yeux, son côté désagréable qu'elle veut garder dans l'oubli, où seules ses peluches inanimés seront à jamais ses seuls témoins. 


[b]3 choses que le personnage aime |[/b]
● [b][u]Les personnes vaniteuses :[/u][/b] Ah, attirée par le mal, sans doute. Après tout, si on déteste son identité, il est normal d'idolâtrer son opposé. Aussi étonnant que cela puisse être, elle a toujours aimé les personnes égocentriques, narcissiques et mauvaises langues et ce, même s'ils l'intimident toujours autant. Bizarre, je conçois. 

● [b][u]L'univers virtuel :[/u][/b] Si la demoiselle déteste sa vie, ce n'est sans doute pas les mêmes sentiments qui l'habitent en ce qui concerne le monde du jeu. En effet, Joyce voue une vraie passion, presque une obsession, pour les jeux vidéos. Du premier Pokémon au dernier : c'est une vraie Geek qui connaît toutes les ficelles et solutions de divers jeux, ayant au moins recommencé ces derniers une vingtaine de fois. Elle n'hésite pas à tracker, encore et encore, pour que le plaisir soit meilleur. D'ailleurs, son ordinateur n'a presque plus de places pour stoker d'autres documents, celui-ci étant rempli de multiples MMORPG qu'elle ressort pour se souvenir du bon temps, à essayer de faire monter sa guilde dans le TOP 10. Ici, elle se sent comme libre et aucun sujet ne devient tabou pour elle. En effet : il est tellement mieux d'écrire dernière son écran ! On aura l'impression que la jeune fille n'est sans doute pas timide, en lisant ses textes ou en parlant au micro avec. Enfin, ce n'est qu'un pressentiment. Joyce est Joyce, ne l'oublions pas -pure logique. 

● [b][u]L'inconnu :[/u][/b] Certains n'aiment pas les surprises car ils redoutent de faire face à une mauvaise réalité mais Joyce, que la surprise soit bonne ou pas, tant que cela ne la concerne pas directement dans un futur proche, elle idolâtrera toujours autant les objets de sa stupeur. Elle n'est pas masochiste, loin de là, juste un choya irréfléchie. 


[b]3 choses que le personnage n'aime pas |[/b] 
● [b][u]Sa timidité :[/u][/b] C'est connu, être timide, ce n'est pas pratique, mais quand cela devient un handicap, c'est tout simplement invivable. On a beau la trouver adorable ou chiante quand elle rougit, Joyce se déteste à cause de sa personnalité. Elle éprouve une aversion pour les filles comme elle ; et sa propre personne n'allait pas faire exception. Ce trait de caractère est même devenu le coupable de ses années de souffrances. En soit, la demoiselle se dégoûte. Elle ne ressent qu'une profonde répulsion envers elle-même. 

● [b][u]Perdre :[/u][/b] C'est bien évident. Personne n'aime perdre et Pandore n'y échappe pas. Elle se déclare même comme étant l'élite, la meilleure d'un groupe d'individus. C'est de là la seule chose où elle possède réellement de l'orgueil, la victoire. 

● [b][u]Être seule :[/u][/b] C'est bête d'avoir la phobie de la solitude, surtout quand on a un niveau social restreint et qu'on ne fait rien pour que ça change. Enfin, peut-être bien que la fillette avait un idéal de vie qui la conduirait dans ses songes, en quête d'ivresse et de gloire, grimpant au sommet de la popularité ou goûtant à la douce frénésie du succès, qui sait ? Enfin bon, pour l'instant, ses fantasmes ne restent qu'irréels... Et c'est bien pour ça qu'elle demeure terrifiée en s'imaginant seule. Cauchemar devenu réalité. 



[b]Histoire/Biographie |[/b] 
[u][i]Désaccord Réel ; Accord Virtuel.[/i][/u]


[center][u][b]▬ IRL ▬[/b][/u][/center]


.: [u][b]12 mai 2033[/u][/b] :. 
[quote="● (01:15:23) Pandore"]Je suis née dans la boue, lavée par la pluie et choyée par le vent. Mon père est un musicien, un poète des rues, souffleur d’âme et cracheur d'étoiles. Plus tard, je serais comme lui, je ferais danser les gens ; je vendrai du rêve pour quelques pièces dans la rue.[/quote] Tu as toujours aimé faire des proses poétiques. Depuis quand ? Qu'importe. D'au si loin que tu t'en souviennes, ton père était aussi un de ces poètes maudits. C'était une de ces commères au service de l'éducation, c'était un professeur de lettres, c'était également ton idole. Tu l'aimais, peut-être plus que ta mère. Tu jalousais ton frère qui, parfois, avait toute son attention. Tu détestais même être isolée d'eux et ce, même si tes centres d'intérêts différés des leurs. On dit parfois que le premier amour est celui que porte sa fille envers son père et là, je te dirais que c'est effectivement le cas. Il te confortait d'une béatitude sans égale. Il était la matrice de ta famille, celui qui vous rapprochait tous. À cette époque, ta mère n'était pas alcoolique. Vous étiez entourés. Tu ne connaissais pas les jeux vidéos, préférant encore te dorer sous les rayons d'un soleil. Et le plus important, c'était que ton père était encore là. Toute ta famille, d'ailleurs, était là. Malheureusement, ça n'avait pas duré. En effet, alors que ton père t'avait promis de te ramener à la sortie des classes, il pleuvait. Il t'avait dit qu'il ne pouvait pas aller te voir, envoyant ta mère à sa place. Cependant, tu n'avais pas entendu toute cette histoire du même point de vue. Tu avais insisté pour qu'il vienne. Lui et seulement lui. Alors, sans doute pour ne pas te décevoir, il avait fait demi-tour. [b]Cette soirée-là, le ciel avait sa couleur d'encre, constellé d'étoiles. Les pneus ont crissé, sous la pluie. Un Klaxon a déchiré la toile ténébreuse et silencieuse des lieux. Les cris ont fusé. L'alarme incessant des ambulanciers s'est propagée à travers l'écho de la nuit, recouvrant les cris de détresses d'autres. Les excuses par milliers se sont confondues, comme les comètes qui scintillaient cette nuit-là, mais les pleures des clowns tristes ont pris le dessus. De son hublot, cette petite fille que tu étais avait compris que jamais plus elle ne reverrait son père. Consciente de ton rôle de fautive, tu te considérais comme étant l'assassin de ton père. Tu avais compris que tu ne le reverras plus jamais sortir de votre voiture en te donnant ton goûter. À la simple pensée de cette brusque réalité, tu t'étais enfermée. Et c'est là qu'avait débuté ton enfer.[/b]

.: [u][b]12 septembre[/u][/b] :. 
[quote="● (17:51:33) Pandore"]Je veux me pendre. Passez moi une corde, j'ai déjà le tabouret.[/quote]C'était court, mais explicatif sur ton état actuel. Imparfaite des pieds à la tête, tu renifles bruyamment avant de t'enfermer dans ta chambre, éteignant pourtant ton PC. Tu regardes tes cheveux. Tes yeux de nouveau larmoyants. Aujourd'hui n'avait pas été ta plus belle journée, aussi. Les enfants ne cessaient pas de te molester, s'en prenant à tes affaires, à ta fierté, à ton honneur... Et à toi. Pourtant, jamais tu n'aurais imaginé qu'ils s'occuperaient de ton cuir chevelu. Tes beaux cheveux soyeux, ne l'étaient déjà plus. Tu te fixes une dernière fois et illuminée par une soudaine folie, tu pars de chez toi, prenant soin que ton frère ne remarque rien, avant de te vêtir de ton argent de poche. Une heure plus tard, te voilà changée. Tes longs cheveux de blés qui virevoltaient, détachés, au grès du vent, furent remplacés par des mèches bleus, attachées en deux couettes hautes. Censée représenter le rêve, cette nouvelle couleur te donnait un peu d'ardeur.

.: [b][u]18 octobre[/u][/b] :.
[quote="● (22:01:34) Pandore"]Je suis tellement fatiguée du monde! Toujours ; c'est toujours de ma faute. Joyce, t'as fait ci, t'as fait ça. Joyce, je vais me venger, je vais rire de toi, moi aussi. Joyce, t'aurais dû fermer Prout ! . Joyce, tu devrais te suicider. Joyce, t'es con. Joyce, ferme Prout ! . Joyce, pars. Joyce, tu n’as pas d'rapport. Joyce, on rit de toi. Joyce, tu sers à rien. Joyce, je t'aime. Joyce, je te hais. Joyce, je ne te parle plus. Joyce, je veux un câlin. Joyce, lâches-moi. MAIS SHIT. Il y a écrit comble vide sur mon front ? Au pire, Joyce, elle en a marre. Joyce va tout laisser tomber. Parce qu'elle n'a plus personne, Joyce n'a plus rien qui la retient de cette vie qu'elle déteste tant. Joyce, elle ne veut plus être Joyce.[/quote] Seule, dans ta chambre, face à ton propre reflet, tu te regardes. Une grimace se peint alors sur ton visage. Tes joues sont endolories et rougies, prouvant une unième fois le passage si douloureux de tes larmes. Ta vue se bouille, ton allure devient disloquée et même ton univers devient flou. Tu recommences à sangloter, là, en position fœtale où seule la solitude t'oppresse. Des cris de rages déchirent le silence des lieux. Tu sers tes poings, tire sur tes cheveux, essayant en vain de te blesser. La seule chose que tu méprises le plus au monde, ce n'est pas celui-ci, mais toi. Tu te détestes. Oh si seulement tu n'avais pas existé, tu n'aurais sans doute pas été un lourd fardeau pour ton entourage. Et ce n'est sans doute pas de l'ironie : tu hais vraiment la Joyce que tu es. Ton caractère, ta façon de vivre : tout ça t'agace. Tu t'horripiles... Existe-t-il une autre haine pour soi-même plus immense que la tienne ?
[quote="● (23:34:51) Pandore"] MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS, MEURS. [/quote]

.: [u][b]05 Janvier[/u][/b] :. 
Nouvelle année, nouvelle ère. 
Ce qui ne dit pas nouvelle vie. En effet, ta mère est toujours alcoolique mais pour toi, elle fait de son mieux. Pourtant, ce n'est pas assez. Tes seize années atteintes, l'assistance sociale te suggère l'émancipation. Demain, à treize heure, tu devras signer pour conclure le contrat. Tu seras libre mais terriblement seule contre la cruelle vie qui s'offre à toi. Tu souris faiblement, avant d'enfuir tes écouteurs dans tes oreilles, te rendant sourde par la folle musique qui s'échappe de tes oreillettes. Même pas encore majeure, te voilà déjà sans parents. Une larme déborde de tes yeux mais elle n'eut pas le temps de finir sa voie, qu'elle fut aussitôt balayée par ta main. Reniflant, tu tapes sur les touches de ton clavier avant que tes mots ne se retranscrivent sur l'écran aux lumières cyan, noir sur blanc. Tu ouvres ta box personnelle, avant de t'envoyer à toi-même un message. Cette messagerie est devenue ton journal intime, ta meilleur amie et la plus muette des confidentes. 
[quote="● (16:02:10) Pandore"]Hier soir, on a amené maman au centre de désintoxication. Alex se montre fort mais je sais qu'il est anéantis par cette décision. À la petite fillette que je suis, ils m'ont dit de ne pas m'inquiéter, qu'elle reviendrait vite et que pour le moment, je devais essayer de me débrouiller avec le reste de ma famille ou les amis de ma mère et que de toute façon, j'avais encore mon frère... Mais quels amis, quelle famille ? Ma mère les a tous perdu quand elle a commencé à boire en sortant tard le soir, surtout depuis que papa est mort. Entre nous trois, c'est sans doute elle qui a le plus souffert de sa disparition et qui en paye le prix aujourd'hui. Moi ? Qu'importe. Mon bonheur ne vaut même pas le chagrin de ma mère. Le juge veut m'émanciper, maman a signé et moi... Je serai une citoyenne qui devra payer des impôts, comme tous. Alex est triste, il veut bien m'héberger chez lui et ce, même s'il n'aura pas le temps de s'occuper de moi, mais je ne veux pas gâcher sa vie. Il a une petite amie et fait de son mieux pour réussir ses études. Je n'ai pas le droit de l'handicaper, de l'empêcher de suivre son parcours vers la réussite. Oui, je me débrouillerai, comme maman l'a toujours fait. Je suis une grande fille, désormais, hein, papa ?[/quote]

.: [u][b]Le lendemain, heure locale : 13:24[/u][/b] :. 
Hésitation. Tes doigts tremblent. Troublée, les mains moites et la respiration déjà courte, tu fixes obstinément la feuille encore vierge de ta signature. Tergiversant, tu essayes de retarder l'échéance. Tu finasses, posant toute sorte de questions inutiles auquel tu t'en tracasses comme de l'an 40. Cependant, tu sais que faire marche arrière devient impossible. Alors, la tête haute et le regard infaillible, tu achèves d'un geste fluide le pacte de ton effroyable liberté.

[center][i]Et si finalement, cette liberté avait un prix ?[/i][/center]

.: [u][b]26 février[/u][/b] :. 
[i]Dream Game[/i]... Qu'était-ce ? Un jeu internationalement reconnu mais ne s'offrant qu'à un très mince public. Le MMORPG qui révolutionnerait le monde de l'information, paraît-il. Pourquoi ? Le secret reste entier, mais le créateur affirme que l'expérience sera sans aucun doute le plus unique de tous. Instinct de Geek ou tout simplement curiosité dévorante : ce jeu, tu le veux. Lubie irréfléchie, réponse d'une intense réflexion, qu'importe ; tu fais tout pour l'avoir. Sans te donner la peine de fignoler plus que cela, tu réserves [i]Dream Game[/i] en les autorisant à t'injecter cette puce. Une parmi tant d'autres. Une seule parmi 700. Tu étais comme une élue et riais de cela. Tu as hâte de t'évader de ce monde, tellement hâte d'être réellement libre ! Tellement capricieuse que tu vas sur des forums, survoles les avis d'autres internautes et conclus une chose : l'impatience qui gronde au-dessus de toute l'Europe se fait présente. Tellement hâte que tu en oublies même le plus important : ta vraie vie. 

.: [b][u]03 Juin[/u][/b] :. 
Quelques mois après l'annonce de sa sortie, l'événement des médias et du net, [i]Dream Game[/i] est enfin arrivée à destination. Le jeu, encore dans son paquet, est sur ton bureau mais tu n'as plus le temps pour ça. Tu n'as plus le temps pour toi, pour tes anciens caprices devenus brises. Les mauvaises nouvelles s'enchainent. Fortune n'est pas de ton côté. Tes sanglots se font incessants. Tu aimerais que tout cesse. Tu aimerais disparaître, une bonne fois pour toute. Pourquoi ? Hier, le médecin t'a appelée. Tu as ris doucement, te demandant qu'est-ce qu'il pouvait bien vouloir à une fille en parfaite santé avec un cercle d'amis limité. Il a répondu à ta question silencieuse, t'enlevant les mots de la bouche. Tu as retenu un hoquet de stupeur, avant que ton esprit ne prenne conscience des faits. Là, tu t'est mise à pleurer, tout doucement, te rappelant qu'il y avait une personne à l'autre bout du fil. Reniflant, quémandant, tu voulais en savoir plus sur ce qui était arrivé à ton frère. Les symptômes qui ont apparemment été relevés ont induit les médecins sur la  [i]maladie du Berger[/i] ; maladie ne touchant qu'une minorité d'individu ayant plus de l'âge majeur avec 99% de chance que ce soit la gente masculine... Et comme par hasard, il a fallu que ça soit lui. L'homme de ta famille, ton seul et unique frère. Sans un mot de plus, tu as raccroché, coupant le monologue du docteur qui se voulait rassurant mais qui n'avait plus aucun impact sur toi : tu n'avais plus une once d'espoir. Ton frère était condamné. L'incompatibilité de ses poumons ne pouvaient se guérir puisque c'est lui-même qui a développé l'immunité contre cet organe vital. Il allait mourir à petit feu, souffrant encore et encore, avant d'expirer son dernier souffle... Son propre corps allait le tuer. C'était un suicide indirect, une charmante et épouvantable fatalité. 

.: [u][b]16 Août[/b][/u] :. 
[quote="● (23:01:34) Pandore"]Aujourd'hui, les tests ont relevé une dose de sel trop importante dans son sang... Il ne survivra pas cette nuit. Et quand j'y pense, ça me fait mal.[/quote] La douleur exposée, les paroles meurtrières écrites, les hurlements incessants entendus. Le déchirement d'un cœur ravagé est entendu au bout des mers. Les mots trop prononcés avec amour, trop dit avec espoir. Les signales envoyés se verront effacer d'au travers du ciel. Les pétales ne seront que fanées. Les larmes ravageront en perlant d'avantage. Ces dures adieux déclarés. Le cœur qui ne bat plus. Les espoirs tués. Les lèvres tremblantes. Les yeux clos. Le choix le plus dur qui semble le meilleur. Les membres qui refusent de bouger. L'écho d'un cri se répandant et revenant dans l'air si vide. La chaleur disparue. Le noir suspendant le temps. La mort sur le bout des doigts. Tout est terminé sans même avoir commencé...

.: [u][b]17 Août[/b][/u] :. 
[quote="● (15:12:44) Pandore"]J’aimerais être pardonnée de mes fautes, elles sont si nombreuses… Je suis une petite fille aux grands rêves d’enfants, la naïveté même. Cette même petite gosse à la douce fragilité, mais au cœur de pierre… Ce n'est pas que j'en avais marre de t'entendre parler, Alex. C'est que je n'en pouvais plus de t'entendre me crier dessus... Ta voix m'était envoûtante, jusqu'à en être étouffante. Tes bras m'étaient protecteurs, quelque peu angoissants. Tes larmes étaient fatales, surprenante même. Ta joie semblait éphémère, presque irréelle, mais quand elle était présente, j'étais la fille la plus heureure. Ta tristesse était mortelle, elle creusait ma tombe à petit pas. Après, je suis fautive, je suis le mal. Celui que tu créais, ce mal-là, celui que tu faisais, il était probablement signe de perfection à tes yeux. Et si j'en étais décédée par la suite, la satisfaction se serait lue dans le regard des autres, ne souhaitant que ma dérive... Je ne suis pas la Déesse qui semble briller dans tes yeux; ni la petite sœur tant voulue. Alors voilà pourquoi, pourquoi je ne veux pas que tu meurs. Laisses-moi ta place. Je t'en supplie.[/quote]Trop tard. Sa vie qui file, sa raison qui défile et ton désespoir qui surcroît. Un cœur déchiré par tant d'espoir équivalent à la perte de sentiments. Un cri ébranle tout à coup ton monde. Le tien. Il semble éclater la bulle apaisante que tu t'étais faite, détruisant ton univers. Ton timbre gronde, puis, ta voix se brise et bientôt, tu te recroquevilles, semblant te rendre compte de ta nouvelle solitude. Oui, c'était bien trop tard, un dommage, un échec. Tu regardes ton frère ou plutôt... Son cadavre. Pourtant, même mort, il semblait... Magnifique. Son visage était serein, comme si on lui enlevait un énorme poids qui faisait la raison de sa perte. Ses pommettes étaient mises en valeur par son sourire; le dernier qu'il fit à l'attention de ta sœur, toi. Ses joues étaient teintées d'un rouge vermillon, semblant doux. Sa peau, laiteuse, était pâle mais cela la rendait encore plus belle à ses yeux; contrastant merveilleusement bien avec ses cheveux d'un noir de jais. Sa franche était éparpillée sur son front, dégageant ainsi son visage pour mettre en valeur son teint blafard ainsi que ses cils. Tu continues de le regarder, sans dire un mot. Tu dégustes le silence qu'il se fait pendant que de nouvelles larmes brouillent ta vue. Il n'y a même pas votre mère et l'absence du père se fait sentir, maintenant plus que jamais. Tu aurait aimé que ton frère meurt entouré et aimé, comme il l'avait toujours été. Seulement, il n'y avait que toi. Une pauvre fille qui pleure face à la cruelle solitude qui ronge les lieux. Tu t'approches de lui et caresses la joue de ta moitié, une larme perlant sur tes joues d'enfant. Tu l'admires, comme un artiste contemplerait son oeuvre, les yeux brillant de fierté. Bientôt, ton regard se porte sur le bouquet, fané de quelques jours. Le silence. Le néant. On n'entendait même plus le Bip incessant de la machine. Non. Ici, tout est fade, terne. Cette pièce pue la mort. Alors, comme si le temps fut arrêté et qu'il reprenait son cour, le docteur entre, imités par les infirmières qui pénétrèrent à leur tour. Tu baisses les yeux; ne pouvant supporter leur regard emprunt de pitié. Tu haïssais la pitié encore plus que ta misérable existence, mais n'osais rien dire. Un dernier regard, gorgé d'amour, de regret, de tristesse, de culpabilité : tous passèrent, comme un dernier salut. Un adieu. Celui d'une nouvelle route obligatoire. Tu embrasses la joue, froide, de ton grand frère, les larmes perlant sur tes joues rougies, celles-ci frappant avec hardiesse le sol. Un sourire fier trône au coin de tes lèvres, masquant ta tristesse, avant de lui murmurer, comme si vous allez vous revoir, bientôt. « [i][b]À plus tard, Alex'. [/b][/i]» 

Descellement du coeur, difficile. Éclat retentissant. Boursouflement de l'esprit. Ce fut un au revoir comme un autre. Tu avais 16 ans et lui, il était mort. Mais ce fil qui vous sépare; il n'est rien. Tu allais venir... Tu l'avais promis. Oui, tu avais juré que tu resterais toujours à ses côtés. [b]Quelconque soit la chose qui vous séparait. [/b]Les paupières lourdes de promesses et l'esprit embrumé ; une fois rentrée chez toi, tu n'opposes aucune résistance à Morphée et, plongeant dans ses bras, tu ne prends pas la peine de te dévêtir.

[center][i][b]● Connexion réussie. ●
Veuillez insérer votre pseudo, [...] 
Ces actions sont irréversibles. 
Visualisation en cours, veuillez patienter...
Bienvenue sur Dream Game, Pandore.[/b][/i]



[u][b]▬ IG ▬[/b][/u][/center]


[quote="● (13:27:55) Pandore"]Étrange. Ce jeu est bizarre ; comment fait-il pour autant me fasciner ? Je touche, sens et entends, comme dans le monde réel. Même les PNJ ont vraisemblablement l'air authentique. Je n'ai testé le jeu que pendant une petite heure et pourtant, cette nouvelle liberté qui m'est donnée ne me lasse toujours pas. Peut-être que ce jeu est la solution à to [/quote]Ton doigt reste en suspension dans le vide, n'achevant pas ton mot. D'ailleurs, cette phrase ne sera jamais finie. Tu effaces tes dernières lettres, puis les récris, avant de nouveau les effacer. Cependant, cette fois-ci, tu fermes ton écran, restant interdite pendant que tes yeux scrutent tes mains, comme s'ils ne t'appartenaient pas. Ta mâchoire se sert, laissant aisément deviner ta colère. Tu regardes alors ta souris, avant de la balancer contre la paroi ouest de ta chambre dans un geste tremblant et rageur. Moment de faiblesse, voilà la seule attitude qui pourrait aussi bien te décrire. Tu pleures, encore une fois. Si faible, si chétive, tu te faisais vraiment de la peine. Pitoyable serait même le terme exact pour te décrire. Si dure envers toi-même ; tu ne tolères aucun signe d'indépendance ou de soulagement : ce jeu qui ne se matérialise qu'à travers tes songes les plus intimes, n'est sans doute pas la solution à tout tes tracas dans la vraie vie. Pourtant, une partie de toi ne cesse de croire en cela. Et puis, l'espoir fait vivre, n'est-ce-pas ?

[quote="● (02:45:00) Pandore"]Depuis que je suis arrivée, plusieurs personnes s'interrogent sur l'origine de mon pseudo. 'Pourquoi l'avoir choisi, qu'est-ce qu'il signifie pour moi ?' Pandore est juste le trésor de mes extravagantes recherches pour découvrir la vraie Joyce Shawn. J'ai trouvé ma clé, qui est ce jeu et avide, je désire la boite, mon butin, mon trésor, mon idéal ; en soit, mon utopie. Et je ferais tout pour posséder cette boite pour jouir de ses richesses. La boite de Pandore ; en connaissez-vous les mythes contés dessus ? [/quote] 

[quote="● (00:08:23) Pandore"]Je ne veux plus me réveiller. Je veux rester plongée. Encore et encore. La réalité est si angoissante, je ne veux plus être accablée de responsabilités. J'en ai marre. Tellement marre de la Joyce qui est sans cesse faible, là-bas. Ici, on est tous gentils avec moi, on m'acclame dès que je me connecte et on me craint aussi bien qu'on m'idolâtre. Ici, c'est Pandore et uniquement Pandore qu'ils voient ; une habituée du JVJ, une petite grande âme. Et c'est pour ça qu'ils ne doivent surtout pas connaître Joyce, qu'ils doivent ignorer son passé. Et je ferais tout pour préserver mon identité.[/quote] 

[quote="● (19:55:02) Pandore"]Des examens, des centaines d'examens, il n'y a que ça. Je viens de prendre conscience d'une chose : je ne veux plus partir de ce jeu. Il n'y a qu'ici que je me sens réellement comme chez moi. Alors, je souhaite que plus personne ne puisse partir d'ici. Égoïsme ? Certes. Mon désir que l'on soit tous prisonniers hante mes pensées depuis plusieurs semaines. Ne jamais se réveiller d'un profond sommeil sans aucun issus... Serait-ce là la solution ? Le coma ou tout simplement la mort, seraient-ils tous les deux l'Eden d'un autre monde idéalisé par tous ? [...] Je suis un monstre ; je me fais si honte... [/quote] 

[quote="● (05:00:04) Pandore"]Une vive douleur m’attaquait les tempes, je n’osais ouvrir les yeux, de peur de devoir faire face à la réalité. Mes paupières s'entrouvrirent, lentement et, brusquement, mes yeux se font agressés par la clarté qui emplit déjà la pièce. J'en reste paralysée. Cette chambre, dans laquelle je réside, me semble tout à coup étouffante, presque suffocante, comme si elle m'oppressait ; la lumière non artificielle ne me conforte pas non plus. Mes yeux se sont habitués à celle que produisent les pixels du monde virtuel. [...] 

Hors du monde, hors du temps, le silence se fait. 
Je ferme les yeux, cachant mes prunelles de cette pureté bien trop étincelante pour moi. Moi qui ai sombré dans l'abysse. Je fixe le sol, écoutant l'incessant tic-tac de l'horloge. Un soupire s'expire de ma bouche. Encore une journée. Une routine fatale, presque infernal. Une bulle mortelle, qui risquait d'éclater, défaillant mon nouveau monde. Ce nouveau monde, c'était Pandore. Mais elle, elle n'existe plus, ici. Alors, une fois de plus, Joyce endosse toute la dureté de la vie d'adultère. Encore une fois, elle revêtit son sourire. Et encore une fois, elle attend impatiemment que Morphée vienne la kidnapper, pour de nouveau recommencer la même journée.[/quote]
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